Jeudi 30 mai 4 30 /05 /Mai 03:00

Ça ne s'est pas très bien passé ce soir. Enfin, pas si mal non plus, mais ce n'était pas idéal. Je ne suis pas très fière de moi. Enfin, si, un peu, mais j'ai déçu mon Maître et ça transforme ma petite fierté en échec.

 

Maître m'a demandé de mettre ma jupe de salope, de me faire un beau maquillage et de garder mon collier de chienne pour sortir pour une balade au parc près de chez nous. Je me suis exécutée et nous sommes sortis. Il était relativement tôt à mes yeux pour ce genre de balade, autour de 22h. Nous avons croisé des jeunes, des vieux, des sportifs, des songeurs, des gens à vélo, d'autres à pied. Je ne me sentais pas tellement regardée car, outre la jupe un peu courte, l'ensemble passait assez inaperçu dans la pénombre. De marcher main dans la main avec mon Maître me rassurait aussi, me donnait beaucoup de courage.

 

Étrangement, c'est le regard des autres, de ceux qui ne savent pas ce qui se passe qui me stresse le plus. Je crains la désapprobation, le regard critique. Je crains de me faire remarquer et pourtant, ordinairement, j'aime bien les marques d'attention. Je n'aurais pas cette même pudeur devant des gens qui "savent," qui sont des initiés, qui s'attendent même à me voir comme ça. Je n'aurais pas cette réticence à me faire toucher, même. Enfin...

 

À plusieurs reprise sur le chemin, Maître a relevé ma jupe et caressé mes fesses. Je me suis efforcée de regarder droit devant, de continuer d'avancer. Il y avait des gens autour, certains plus près que d'autres, mais son bras autour de moi me donnait de la force. Puis, Maître a trouvé un coin un peu plus sombre, près d'une haie, et nous nous sommes assis sur le banc. Un couple était dans l'herbe, un peu plus haut. Des marcheurs et des cyclistes passaient de temps à autre.

 

Une fois assis, Maître m'a ordonné de relever ma jupe et d'écarter les cuisses. Il m'a caressée de ses doigts chauds et m'a embrassée. Plusieurs personnes sont passées en ce qui m'a semblé un laps de temps plutôt court. J'ai parfois refermé les cuisses, à quelques reprises sans même m'en rendre compte. J'ai eu peur, j'ai eu honte. J'étais nerveuse, affolée, crispée. Je me suis mise à pleurer nerveusement. C'est alors que Maître m'a demandé si je voulais rentrer à la maison. J'ai hésité, joué avec l'idée de cette délivrance dans ma tête. Maître m'a dit que personne ne s'occupait de ce qui se passait sur ce banc de parc, et que, même si quelqu'un remarquait ce qui s'y passait, il n'en ferait rien puisque c'est ce que nous aurions fait nous-mêmes: nous aurions poursuivi notre chemin, au pire en passant un commentaire en riant, mais sans plus. J'ai compris qu'il avait raison, ma tête l'a bien compris, mais la nervosité était toujours là. Je m'en suis remise à lui, me rappelant que c'est bien ce que je devais faire de toute manière: m'en remettre à mon Maître. Mon hésitation avait cependant déjà gâché l'expérience.

 

photo--2-.JPGNous avons donc poursuivi. Maître m'a caressée pendant un long moment et j'ai joui sur le banc à deux reprises. J'ai fermé les yeux et m'en suis remise à lui mais ma nervosité, mon incertitude, ma retenue ont transpiré. Je n'ai pas vu dans ses yeux les étincelles que je souhaitais y voir. Pour terminer, je me suis caressée un peu et Maître a pris une photo, puis nous avons pris le chemin du retour. Nous avons discuté de l'expérience en rentrant. Malgré le déroulement aigre-doux, j'étais tout de même satisfaite d'être parvenue à faire ce que j'avais fait en public. D'accord, dans un parc, un soir de semaine, mais tout de même, je ne me croyais pas capable de le faire. J'ai surmonté quelque chose de très gros même si le déroulement n'a pas été fluide, n'a pas été idéal, n'a pas été comme prévu.

 

À notre retour chez nous, j'ai pleuré. J'ai bien senti la déception, je n'ai pas vu les étincelles que je voulais voir dans les yeux de mon Maître, et cela par ma faute. Je n'ai pas su me laisser assez aller, ma retenue, ma rigidité ont gâché l'expérience. Je m'en veux. J'aurais voulu des gifles et des fessées, ressentir physiquement la douleur que je ressentais émotivement.

 

Je suis désolée, Maître. Je serai meilleure la prochaine fois.

Par SoumiseSarah - Publié dans : Journal intime - Communauté : salope soumise
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