Soumise Sarah

Les vacances sont terminées. Je suis de retour avec une nouvelle règle à suivre: plug à raison de quatre heures par jour et masturbation anale imposée de 10 minutes chaque jour. Maître veut pour moi un anus bien ferme, bien entraîné. Cette règle vaut pour tous les jours de la semaine, repos le weekend.

 

En vue prochainement: une soirée à thème dans un club échangiste le weekend prochain. Nous y serons et je serai en laisse. Je suis à la fois nerveuse, fébrile, impatiente.

Fin de cette période semi vanille et retour à ma vraie vie, celle de soumise. J'ai remis mon collier avec joie. Maître était tout aussi heureux que moi, je crois. Presque aussitôt passé le pas de la porte, Maître a fixé un gode sur le siège d'une chaise, l'a lubrifié et m'a ordonné de l'insérer dans mon cul de chienne en m'asseyant dessus. J'ai obéi et après quelques secondes, le gode était enfoui en moi. Il est de bonne taille, bien plus gros que tous les engins véritables qu'il m'a été donné de croiser dans la vie... Une fois bien assise sur cette chose, cuisses écartées, Maître a attaché mes chevilles aux pattes avant de la chaise et mes poignets aux pattes arrières, m'a bandé les yeux et baillonnée. Comme touche finale, Il a inséré en moi un vibrateur en forme de C, qui stimule et le point G, et le clitoris. Il m'a ensuite donné de petits coups de cravache sur les seins, les bras, les jambes.

J'entendais Maître aller et venir tout près de moi sans le voir ni le toucher. C'est bien ce qui a été le plus difficile: ne pas avoir ce contact avec Lui. Il est habituellement très présent, m'accompagne sur mon chemin. Sa présence, sa chaleur me sécurisent beaucoup, m'encouragent. L'absence de contact était véritablement l'élément clé, c'est là qu'a résidé toute l'essence de cette expérience pour moi. Le gode dans mon cul, les liens qui me retenaient quasi immobile, mon baîllon n'étaient qu'accessoires à cette scène. Il m'a parlé mais assez peu et plutôt pour me dire de bouger mon cul sur la chaise. Dès qu'il s'approchait de moi, que je sentais son odeur, la chaleur de sa peau près de la mienne, j'en avais les larmes aux yeux, j'étais soulagée. Cette (courte) scène est sans doute allée chercher en moi des sentiments d'abandon refoulés/oubliés depuis belle lurette, c'est ce que je trouve de plus logique et probable comme explication.

Au physique, j'ai bavé et bavé... la boule dans la bouche m'en fait faire une mare. J'ai bien senti le gode dans mon cul et les vibrations en moi, mais je n'ai pas joui. J'ai tiré de la satisfaction d'être complètement soumise, d'être à la merci de mon Maître, de ne pas savoir combien de temps j'allais rester ainsi. J'ai surtout tiré du plaisir de Lui plaire. De l'entendre se branler non loin de moi, de l'entendre s'approcher, de sentir son sperme bien chaud gicler sur ma poitrine alors que je m'agitais sur cette chaise.

Et j'ai ressenti un tel soulagement, une telle paix lorsque finalement sa main s'est posée sur mes cheveux et qu'il m'a caressée et rassurée.

Tout cela a duré 30 ou 40 minutes.

En période semi-vanille temporairement. Prochains écrits la semaine prochaine. D'ici là, voici une photo. À bientôt!