Mardi 21 mai 2 21 /05 /Mai 02:01

J'ai refusé d'uriner debout sur le trottoir. C'était un endroit un peu retiré mais tout de même passant, en plein jour. Nous n'étions pas loin de chez-nous. Mon Maître m'a demandé de le faire pour lui. J'avais une robe, pas de bas, j'aurais pu. Je n'ai pas voulu. J'ai eu peur. Peur que l'on me voie, que l'on constate que je suis mouillée, que je me suis mouillée. Peur de ne pas savoir arrêter le flot. J'ai refusé. Je n'ai pas fait confiance à mon Maître. Je me suis trahie en même temps. Déception partout.

Par SoumiseSarah - Publié dans : Journal intime - Communauté : salope soumise
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Samedi 18 mai 6 18 /05 /Mai 06:40

Retour de la boutique. Mon Maître m'a offert une robe en latex. J'aime la texture du latex, l'effet seconde peau. Je me sens sexy au maximum. Ses yeux me renvoient le même message. Je porte la robe toute la soirée avec talons hauts rouges, assise à l'ordinateur à mettre à jour mon blog. Mon Maître m'offre un thé, puis un grand verre d'eau. Je poursuis encore quelque temps, puis un autre grand verre d'eau atterrit sur le bureau. Un sentiment de panique s'empare de moi : je vais devoir uriner. C'est ce que mon Maître exigera de moi ce soir.

Il y a bien eu une tentative, deux jours plus tôt. Mon Maître m'avait ordonné d'uriner devant lui alors que j'étais assise sur la toilette, le tout accompagné de baisers, de caresses, d'encouragements. Pour toutes sortes de raisons, je n'ai pu le faire, je n'ai pas réussi à obéir à mon Maître : je n'avais pas très envie à ce moment et, surtout, je n'avais jamais fait ça devant quelqu'un depuis ma tendre enfance. J'ai eu beau m'imaginer des torrents, des chutes à haut débit, de doux bruits d'eau ruisselante... rien à faire. Honte (de ne pas pouvoir simplement pisser), honte encore (d'avoir à le faire devant quelqu'un), re-re-honte (viol de mon intimité la plus basique), puis finalement, déception, tristesse, angoisse de n'avoir su obéir et d'avoir déçu mon Maître. J'avais d'ailleurs payé ma désobéissance chèrement, du moins à mes yeux.

Couchée sur le dos sur le lit, Maître m'avait lié les mains aux pieds, et m'avait pénétrée violement avec un gros godemiché. Cela avait duré un certain temps, puis il m'avait laissée seule. Revenu plus tard, il m'avait alors prise lui-même. J'ai paniqué devant l'absence de "bien" dans tout cela. Je me suis révoltée au début, d'abord à cause de l'absence de désir de ma part, l'absence de tout plaisir, la douleur infligée par ce corps étranger en moi, trop froid, trop fort, trop vite, trop profondément m'a écorchée. C'était pour me punir, pensé pour que je n'en tire aucun plaisir. Je me suis retirée en moi, toujours paniquée mais sans me débattre. Les larmes ont coulé à flots. Quand mon Maître m'a laissée, j'étais utilisée, usée, un objet sans valeur. Je n'étais rien. Je tremblais. J'étais en colère, en furie. "Comment a-t-il pu me faire cela s'il m'aime?" me suis-je répété sans comprendre. Il m'a dégoutée, je l'ai haït. Je me suis dit que j'étais folle de me laisser traiter de la sorte, que je valais mieux que cela. Ou peut-être pas, justement.

Puis il est revenu et m'a prise. Il m'a utilisée comme un trou, m'insultant tout au long. C'était humiliant, mais j'étais déjà passée de l'autre côté. Les larmes continuaient de couler mais j'étais hors de mon corps, réfugiée quelque part en moi, dans cette petite portion qui savait que j'avais bel et bien consenti à m'en remettre à lui. Lorsqu'il s'est finalement retiré, je tremblais comme une feuille, j'étais l'ombre de moi-même. C'était la première fois qu'on me prenait contre mon gré, la première fois que je ne consentais pas à un acte sexuel, qu'on me punissait de manière aussi immonde. J'ai eu de la difficulté à remonter ce soir-là, à effacer mon dégoût de lui, ma colère, ma honte, mon humiliation. Je les ai ravalées durement, très amèrement, et malgré toute la tendresse, les câlins, la fierté et les je t'aime de mon Maître, les larmes ont coulé longtemps. Au final, c'est ma confiance et mon amour pour lui qui ont refait surface, mais le voyage (surtout celui du retour) fut ardu. J'aurais pu éviter en utilisant CAMPAGNE, mon safeword, mais dans toute ma novicitude, je l'ai oublié. J'aurais aussi pu me débattre bien pire, crier, frapper, mais je n'en ai rien fait. Je crois bien que cette petite partie de moi qui savait que j'avais bel et bien consenti m'en a empêchée.

Aujourd'hui cependant, avec autant de liquide, que je le veuille ou non, je sais que je vais réussir. Je le veux pour mon Maître, pour lui faire plaisir, pour lui prouver ma soumission, pour qu'il soit fier de moi, mais j'ai très peur en même temps. Peur de me mettre à nu, de dévoiler ce que je cache à tous, même à ceux que j'ai aimé, mais peur de pouvoir le faire aussi. Quelle femme pisse devant un homme? Comment penser qu'on puisse nous aimer lorsqu'on s'exécute ainsi devant quelqu'un? J'appréhende le final.

Mon Maître approche du bureau, laisse à la main. Il l'accroche à mon collier et me tire jusqu'à la salle de bain. Il me dit de retirer mes chaussures. J'ai froid, je tremble un peu. Je suis au milieu de la salle de bain, ma laisse accrochée à la poignée de porte. Maître me dit de joindre les pieds et m'attache les jambes ensemble avec du ruban plastifié noir. Je suis liée aux chevilles, aux genoux et aux cuisses. Mes mains sont dans mon dos mais sont libres. J'ai toujours la robe mais je me sens plus nue que jamais car je sais ce qu'il veut de moi. Il prend une chaise, s'installe devant la porte et me regarde. "Tu es attachée comme une chienne à la porte, maintenant pisse." Je me concentre, j'essaie d'oublier qu'il est là. Ma vessie va exploser, mon ventre en est distendu. Je sens la pression s'intensifier lorsque je pousse pour uriner mais rien ne sort. J'essaie de relaxer mais ce n'est pas facile de le faire debout. Je pose une main sur le comptoir, une main sur la porte et je me concentre. Après quelques minutes, alors même que mon Maître allait me donner d'autre eau encore, je sens les premières gouttes glisser le long de mes cuisses. Je lui fais non de la tête et pointe vers le sol.

Une petite flaque se crée à mes pieds au fur et à mesure que l'urine ruisselle sur mes jambes. C'est doux et chaud mais je tremble. Je tremble de honte, d'humiliation. Mon Maître s'approche et, comble de honte, les pieds dans ma pisse, m'embrasse et me dit qu'il est fier de moi. Je vois dans ses yeux à cet instant toute sa fierté et son amour pour moi. Il m'a trouvé belle dans tout cela, est-ce possible? Mon cerveau tente de mettre de l'ordre dans tout ce qui m'envahit. Ce que je viens de faire n'a aucun sens pour un adulte. La difficulté n'était pas physique, physiologique, mais bien psychologique. Une fois le tabou tombé, j'ai pissé. Et j'en suis fière.

Par SoumiseSarah - Publié dans : Journal intime - Communauté : salope soumise
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Samedi 18 mai 6 18 /05 /Mai 06:39

Je suis une femme plutôt classique dans ma tenue vestimentaire. Tailleur jupe ou robe, je ne porte pas de pantalon, sauf un jean ou un khaki de temps à autre. Mais voilà que j'ai maintenant l'interdiction d'en porter. Il m'est aussi interdit de porter un collant. C'est donc dorénavant porte-jarretelles et bas, ou jambes nues. Le mois de mai étant plutôt frais à Montréal, mon Maître m'a accompagnée pour que je me procure le nécessaire. J'ai tout d'abord pensé "Quels chichis..." mais j'ai promis d'obéir. Finalement, j'adore, et ce, pour plusieurs raisons. Mon Maître attache mes bas le matin. Il le fait si bien. Ses doigts doux et chauds caressent la peau si sensible du haut de mes cuisses, tracent la ligne des jarretelles. Et c'est étonnament stable. Je me sens sexy, comme porteuse d'un secret. Son regard porte une flamme : il sait ce qu'il y a sous ma jupe, ou plutôt ce qu'il n'y a pas car il m'est également interdit de porter une culotte... J'aime lui plaire, voir dans ses yeux les étincelles que je suscite. Je me sens belle, la plus belle, conquérante, victorieuse même, car je suis celle qui réussit à allumer son regard, à attiser son désir, la seule qu'il regarde et cela n'a pas de prix.

Par SoumiseSarah - Publié dans : Journal intime - Communauté : salope soumise
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Jeudi 16 mai 4 16 /05 /Mai 04:50

test
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par SoumiseSarah

Par SoumiseSarah - Publié dans : Journal intime - Communauté : salope soumise
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Jeudi 16 mai 4 16 /05 /Mai 04:49

2013-05-06.11

2013-05-06.11
par SoumiseSarah

Par SoumiseSarah - Publié dans : Journal intime - Communauté : salope soumise
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